Chauffage |
Plus vos besoins énergétiques sont importants (grands volumes à chauffer, façades principales exposées au nord ,etc.) plus vous avez intérêt à opter pour une énergie bon marché. Même si l'investissement initial parait élevé. L'amortissement sera alors un point essentiel de votre réflexion. Les classiquesLe gazSi votre maison peut-être raccordée au réseau de gaz naturel, c'est la solution la plus souple puisqu'il n'y a pas de stockage, à la différence du fioul ou du propane. Vous n'êtes pas desservi ? Le Propane est une bonne alternative mais il vous faudra une citerne. Tous les grands distributeurs proposent des solutions en location, vous n'avez aucun entretien, et la citerne est entérée ne laissant apparaître qu'un capot de visite et de remplissage. Le fioulQuant au fioul il est redevenu l'une des énergies les plus rentables. Autrefois si on pouvait lui reprocher ses émissions de gaz, depuis 1988, sa teneur en soufre a été abaissée de 0,5 à 0,2 % et en 2008 cette teneur passera à 0,1 %. En outre, un masque d'odeur permet de camoufler son parfum caractéristique. L'apparition des chaudières basse et très basse température permettent d'obtenir des rendements de plus de 90 %. Si l'investissement initial est plus lourd, l'amortissement est rapide. Le stockage peut être aérien (avec bac de rétention), enterré ou dans la chaufferie (pour une cuve de moins de 1 500 litres) selon le budget. Le marché actuel s'oriente vers des chaudières de petite puissance (15 à 70 kW) avec des rendements importants. Dernière innovation en date : les chaudières fioul à ventouse qui suppriment les conduits de fumée. L'électricitéEnfin l'électricité est l'énergie la plus utilisée. Depuis 1997, EDF et certains constructeurs se sont associés pour fournir aux acquéreurs un chauffage électrique bien conçu et performant sous le label Vivrélec. Ainsi, tout logement équipé d'un chauffage Vivrélec est obligatoirement réalisé avec une isolation renforcée. Quant à l'offre elle se décline en trois versions. En version 1 les appareils de chauffage muraux sont visibles. En version 2, le système de chauffage est intégré au bâti (plancher ou plafond). Enfin en version 3, outre le chauffage, la maison dispose d'un système de rafraîchissement. Coût comparé de ces énergies
Les écologiquesThermodynamique : chaleur naturellePrincipe : un fluide toujours plus froid que la terre ou que l'air capte la chaleur par échange thermique, puis l'injecte dans la maison. Ces systèmes permettent également de rafraîchir l'air en été. Deux systèmes cohabitent sur le marché : la géothermie et l'aérothermie. La géothermie. Des capteurs sont placés dans le jardin à environ 60 cm de profondeur. Les calories récupérées passent dans une pompe à chaleur, laquelle est véhiculée dans la maison par un système de chauffage par le sol. Inconvénient : sur une surface d'environ deux fois la maison, on ne peut pas planter d'arbres ni d'espèces à racines importantes L'aérothermie. Ici, les calories sont récupérées dans l'air ambiant. Elles sont traitées par une pompe à chaleur qui les réinjectent dans la maison. Dans les deux cas, les investissements sont plus lourds qu'avec les installations conventionnelles. On comptera par exemple dans les 110 € du mètre carré en géothermie. Mais la facture de charges est réduite (les calories sont gratuites) et ces systèmes peuvent bénéficier du crédit d'impôts destiné à favoriser les installations fonctionnant avec des énergies renouvelables (voir encadré Energies vertes : bonus fiscal). Autre atout : la suppression des radiateurs, donc un gain de place et une dépense en moins appréciable. Les pompes à chaleurEn moyenne, pour couvrir 100% des besoins en chauffage, la pompe à chaleur qui est installée pour le chauffage utilisant les énergies thermodynamiques consomme 30% d'énergie électrique tandis que les 70% restants sont puisés dans le sol. Bon à savoir : Le COP, coefficient de performance, indique le rapport entre la quantité de chaleur produite et l'énergie électrique consommée par le compresseur. Si une pompe à chaleur a un COP de 3, elle produit l'équivalent de 3 kWh de chauffage pour 1 kWh consommé. Le solaireLe solaire s'avère plus rentable dans les régions nord de la France que dans le sud, tout simplement car on y a besoin de plus de chauffage. Des capteurs solaires thermiques s'installent en toiture et la chaleur est stockée dans un réservoir d'eau tampon. On doit coupler le solaire avec soit un chauffage électrique d'appoint, soit un poêle afin de palier les moments où cette énergie est insuffisante. Vous pouvez bénéficier de subventions et d'un crédit d'impôt vert si vous optez pour ce mode de chauffage pour votre résidence principale (voir encadré). Le boisLes cheminées à foyer fermé. Ces appareils fonctionnent grâce à des bouches d'aération situées à la base du caisson, qui réchauffent l'air. Les gaz issus de la combustion du bois sont récupérés pour être brûlés. Ce qui donne un côté très esthétique aux flammes et augmente considérablement le rendement. Ce dernier peut ainsi atteindre 80 %. L'autonomie, quant à elle, peut dépasser les dix heures.
Les poêles. Les poêles constituent des installations de chauffage performantes. Ils peuvent suppléer un chauffage traditionnel. Ils diffusent une chaleur douce par convection et rayonnement, et disposent d'une bonne inertie. Les poêles dits de masse sont fabriqués avec des matériaux de grande inertie, qui leur permettent d'accumuler de la chaleur et de la restituer lentement. Ils sont bien adaptés au chauffage des maisons. Par ailleurs, certains modèles peuvent se voir adjoindre des radiateurs classiques. Le rendement varie selon les modèles de 60 % à 85 %. Côté déco, les possibilités vont du style traditionnel en fonte à la faïence en passant par les habillages de métal (cuivre notamment). Les fabricants de cheminées et de poêles, en partenariat l'Agence pour le développement et la maîtrise de l'énergie (Ademe), ont mis au point le label Flamme Verte. Il s'applique aux appareils (inserts, foyers fermés, poêles, etc.) les plus performants en termes d'efficacité énergétique et de protection de l'environnement (limitation des émissions de gaz carbonique par exemple). Leur installation peut être pour partie financées par le crédit d'impôt vert (voir encadré Energies vertes : bonus fiscal). Energies vertes : bonus fiscal |